lundi 30 juin 2008

Instants choisis

Ce week-end j'ai regardé Secret Story.
Cette fois c'est sûr, l'été a commencé : les programmes de téléréalité refont surface. A moi Secret Story (même pas honte), Koh-Lanta et ptet même l'Île de la Tentation si le casting a un bon potentiel de moquage...
Je vous ferais bien un petit point sur les secrets et mes pronostics mais finalement 3jours plus tard tout le monde en a parlé sur la toile avec preuves à l'appui alors ça n'a plus vraiment d'intérêt. Non pas que ça en aurait eu beaucoup plus si j'en avais parlé plus tôt, j'en conviens...

Ce week-end aussi j'ai été voir un match d'impro.
Dans un hôtel hyper chic, le Hilton rien que ça. Non seulement le spectacle était très très drôle mais en plus j'ai pu fouler de mes sandales le tapis que notre cher PP (petit président) a arpenté quelques mois plus tôt.
Si c'est pas du week-end glamour ça...
J'en profite pour glisser un petit mot sur l'impro. Si vous ne connaissez pas encore, sautez sur la première occasion pour remédier à ça. Comme antistress ya pas mieux, comme gym des zygomatiques non plus !
[Et si vous passez dans le coin, viendez-voir Les Improvisateurs, vous passerez un bon moment!]

Ce week-end j'ai fait les magasins.
Même pas pour m'acheter des fringues, c'te honte, mais en tant qu'invitée dans la Communauté de la Quête du Frigo. J'ai ainsi pu assister à une scène fort amusante :
  • V(endeur) : Je peux vous aider Madame ?
  • C(liente) : Oui merci. Je pensais acheter ce frigo, cette marque, elle est bien ?
  • V : Cette marque ? Oh ben vous savez c'est le premier prix c'est pas terrible vous imaginez bien.
  • C : Pas terrible ? C'est à dire ?
  • V : Ben ça tombe en panne, c'est moins solide,... C'est pas comme *** (marque chère), eux ils font de bons produits.
  • C : Ah bon c'est un peu de la merde alors ? OK merci.
Et la cliente s'en va, laissant le vendeur comme deux ronds-de-flancs, planté au milieu des frigos trop chers pour la dame, qui n'a pas voulu pour autant acheter de la merde. Ou comment perdre une vente à vouloir trop en faire...

Ce week-end j'ai fait du ménage dans mes affaires.
Et j'ai retrouvé un CD avec de "vieilles" photos de 2002. Je peux donc maintenant affirmer avec certitude que le prochain qui me dira "t'as pas changé" est un petit menteur... (ouinnnn).

Ce week-end enfin, j'ai regardé "quarante jours, quarante nuits" sur la TNT.
Parce que le foot et moi... et ben je me demande si je me serais pas plus amusée devant le match finalement... Cette histoire de gars qui décide de faire ceinture pendant 40jours est complètement pitoyable ; le film est mou, niais, pas drôle et sans le moindre intérêt. A l'avenir je réfléchirai à deux fois avant d'accorder le bénéfice du doute...

Ce week-end surtout, je ne suis pas allée à la fête du cinéma.
Parce qu'il n'y avait vraiment pas grand chose de motivant...
Décidément les temps changent... Ou bien c'est moi qui vieillis ???
[si j'en entends un répondre "oui".....]

jeudi 26 juin 2008

Cette année, je moutonne...

Or donc, et ça n'aura échappé à personne, les soldes ont commencé hier.
D'ordinaire le petit escargot fauché que j'étais sautait sur l'occasion pour se vêtir à moindre prix, pas pour s'accorder des extras. Non pas que j'étais rien qu'une pauvresse et que c'était trop le drame de pas pouvoir profiter des soldes comme les gens de la télé qui se ruent sur les grandes marques pour accéder à ce paradis interdit qu'est le luxe, puisque de toute façon j'ai jamais été trop intéressée pour dépenser mes p'tis sous dans des marques, mais quand même des fois c'était un peu frustrant.

Et cette année, à l'heure où il est de bon ton de se plaindre de la baisse de son pouvoir d'achat, ben le mien il a grimpé en flèche (bah oui mine de rien, plus de 200€ de train par mois ça avait de quoi plomber un budget) et cette année j'ai eu envie de faire les soldes "pour de vrai". Comprendre pour m'acheter des trucs en plus dont je n'ai pas franchement besoin mais que comme c'est moins cher ça dissout la culpabilité.

J'ai commencé par faire une razzia sur le site de La Redoute. Oui je sais je suis pas glamour comme fille, la Redoute c'est pas exactement la grande classe. Mais ils ont de sacrées bonnes affaires, et puis mon pouvoir d'achat a beau avoir grimpé en flèche, il partait quand même de très bas...
Outre quelques t-shirts et autres trucs pas cher et bien utiles habituels, j'ai craqué sur un cromeuuuugnon p'ti sac fleuri, des tongs de ville qui font un peu plus chic que mes tongs fleuries que j'adore, et une tunique que je crains un peu qu'en vrai elle n'ait rien à voir avec la photo ou que je ressemble à rien dedans, mais bon pour 8€ je veux bien prendre le risque.Et puis comme c'est toujours plus marrant de se rendre pour de vrai dans les magasins pour affronter la foule, attendre 3h devant les cabines et 2 autres à la caisse, j'ai fait un tour en ville hier après le boulot et je suis rentrée chez moi avec cette mignonne petite robe que même pas j'ai l'air d'un bibendum géant dedans (notons tout de même que ce n'est malheureusement pas moi sur la photo), plus un chôli collier rôze. Ne sera-t-elle pas parfaite avec mon futur p'ti sac fleuri et mes tongs (qui sont oranges en vrai, comme sur le sac) ?
Quant à ma non-culpabilité, elle est à son comble puisque cette tenue toute entière, collier inclus, et dont je n'avais strictement pas besoin, ne m'aura même pas coûté 45€. Trop d'bonheur dans ma life !
Bon c'est pas tout ça mais ce soir je vais aller faire un tour vers les chaussures...

lundi 23 juin 2008

Une lueur dans la nuit..... Hiiiiiii !!!

En règle générale, je vis plutôt bien le fait d'être seule. J'aime la liberté que ça procure et je n'ai pas de problème particulier à passer une soirée en tête à tête avec moi-même : je me supporte plutôt bien, heureusement. Et puis à part les voyages (mais c'est une autres histoire), il n'y a rien que je m'empêche de faire, puisque je pars du principe que tout ce que je peux faire à deux je peux aussi le faire toute seule (sauf peut-être le tennis mais ça tombe bien puisque j'y joue pas).
Et puis au moins comme ça il n'y a pas de prise de tête sur le programme de ciné ou le temps de squattage devant l'ordi.

Mais ya des moments où, faut bien l'avouer, c'est plus difficile, et où on prend vraiment conscience que si c'est chacun pour sa pomme ben ma pomme elle a que moi pour s'en occuper (et la pauvre elle est pas forcément vernie)...
Des fois c'est lors de dîners chez des amis, quand on est le chiffre impair, des fois c'est quand on se retrouve face à un monstro-bug et qu'on serait pas contre appeler le voisin au secours, des fois c'est quand ya pas moyen d'ouvrir cette satanée boîte de sauce et qu'on finit par manger des pâtes au beurre (avant de filer acheter un "machin-ouvreur-de-boîtes" ou "décupleur de muscles" - faut pas déconner, on va pas se faire avoir deux fois les gens, hein !!),...

Hier soir, c'était dans mon lit.
Au milieu duquel je siégeais fièrement, étalée si artistiquement et confortablement que des fois je me dis que si Prince Charmant il y a, il devra venir avec son pieu parce que le mien il affiche complet (ben quoi, 1m60 c'est pas si large, hein...).
Bref, hier soir dans mon lit dont chaque centimètre carré était exploité par mon auguste personne, il faisait franchement trop chaud pour avoir envie de se blottir contre qui que ce soit, et je me disais justement "ha, moi au moins j'ai pas (trop) chaud".
Sauf que soudain survient un grand fracas qui me fait décoller du matelas de surprise et d'effroi.

Misère, un orage !
Juste là au-dessus de ma tête, horreur ! Et puis, hou qu'il a l'air en colère monsieur le ciel...
En un rien de temps, fuite sous la couette (modèle "protection universelle contre les forces du mal, orages inclus") et recroquevillage sous l'oreiller (enfin, LES oreillers puisque je dispose royalement des deux).
Ben oui, il se trouve que je flippe sa race quand il y a un orage. Je sais que "m'enfin c'est super beauuuuuuuu" (dixit Soeurette), que "mais c'est la natuuuuure" (dixit Le Père), que "mais on ne craint rien dans la maison" (dixit Môman, qui m'a pourtant raconté l'implosion de la télé familiale) etc, etc, etc, rien n'y fait : j'ai peur. Plus il y a de bruit, plus j'ai peur. Et celui d'hier, niveau volume sonore, il battait des records.

Pour rationaliser un peu, j'entreprends de compter les secondes entre éclair et tonnerre pour me convaincre que meuuu non l'est suuuuuper loin. Sauf que... hem... ben nan. J'ai rien eu le temps de compter : l'est juste là, si-si au coin de la rue voire pile au-dessus de ma cheminée. Je vais mourir, c'est sûr.
J'ai donc passé la demi-heure qui a suivi roulée en boule comme une pauvresse, complètement demeurée par-dessus le marché (parce que bon je suis bien consciente que je ne risque rien du tout) et surtout sans personne pour a) me prendre dans ses bras en attendant que ça passe b) me rassurer c) me faire penser à autre chose, voire même au pire d) rire de ma pleutrerie...

Ya vraiment des moments où la vie ça craint, nan ?

mercredi 18 juin 2008

Petite annonce

Décidément, les transports en commun, ça a souvent du bon !
Hier après-midi, je devais me rendre, dans le cadre de mon boulot adoré (du moins quand il me permet de m’évader un peu de mon bureau et de prendre l’air en assistant à diverses réunions à l’extérieur) à une conférence à l’autre bout de la ville. Voire même plus loin que le bout : la verte banlieue fleurie. Loin, donc ; trop loin pour mes petites gambettes et mon fidèle destrier. Je décide tout de même de bicycletter jusqu’au centre ville et d’y prendre un tram qui m’emmènera vers cette mystérieuse et lointaine destination banlieusarde.

Dans le tram plein qui arrive, je monte directement derrière la cabine du conducteur et me concentre sur la musique que mon MP3 m’injecte dans les oreilles.
Quelques stations plus loin le tram est presque vide, de même que la batterie de mon lecteur. C’est là que je remarque, dans sa cabine vitrée et verrouillée, le conducteur qui me tourne le dos. De là où je suis, je ne vois qu’un dos et un bras. Le bras ayant l’air prometteur et afin de tromper l’ennui que provoque le silence qui a envahi mes oreilles et l’absence de discussions à épier, je commence à scruter ce bras et ce dos à la recherche d’indices sur la personne à qui ils appartiennent. Tiens, un sourcil dans le rétro ; une joue, un œil...
Toute à mes pensées, j’essaie de recomposer l’image qui correspond à ces échantillons et je ne me rends pas compte que l’image en question est bien vivante et qu’elle a remarqué mon petit jeu. J’ai failli sursauter comme une gamine avec les doigts dans le pot de nut’ quand j’ai aperçu un visage tout entier dans le rétro, un visage qui me regarde, qui sourit et… bon sang quel sourire !

Il s’avère que le bras si prometteur appartient bel et bien à un jeune homme ma foi tout ce qu’il y a de plus charmant, lequel entreprend de me faire de l’œil par rétro interposé. Ce petit jeu de regards dure quelques stations, jusqu’à ce qu’arrive celle où je dois descendre. Un arrêt avant le terminus, j’ai bien envisagé de rester un peu plus mais j’étais déjà en retard pour la conférence (retard, mon 2e prénom…). Maudits soient les horaires !! Je quitte donc le tram avec un petit signe de la main et le sourire aux lèvres.

Ce n’est qu’environ 10mn plus tard que je réalise que je n’ai pas eu la présence d’esprit de sortir un morceau de papier (ou ma carte ! bon sang je ne suis pas encore au point en gestion de cartes de visite !!) pour laisser mes coordonnées, et que lui n’ayant pas ouvert sa petite cloison pour communiquer, il n’y a à peu près aucune chance que je retrouve ce garçon au joli sourire et bras prometteur… Déception !

Après ma conférence, et quelques cogitations plus tard, je décide finalement de ne pas m’avouer vaincue aussi facilement et faisant fi du ridicule, je contacte la compagnie de transport pour tenter de lui laisser un message. Sans succès.
Plouf-plouf font mes espoirs en s’écrasant en plein océan…

Évidemment, rien ne me dit que Monsieur Charmant n’était pas en réalité Monsieur Plouc-Fini et dans la mesure où ne s’est pas parlé, on ne peut pas dire que je rate quoi que ce soit…
Mais quand même, qui sait…

Moralité :
Afin de ne pas finir comme un pauvre sot,
Suis à l’avenir les conseils de l’Escargot
Ne sois pas timide, donne ton numéro !

Ceci dit, et comme le net réserve parfois des surprises, je ne peux pas m’empêcher :
Charmante JF cherche conducteur de tram rencontré de dos et de rétro ce mardi 17 juin autour de Strasbourg. Si tu te reconnais dans cette histoire, laisse un petit mot.
Et en plus je parie que ça ravira les lecteurs ;o) !

jeudi 12 juin 2008

L'attaque du yaourt volant

Ce midi, il faisait tout beau : ciel bleu, pas trop chaud, paaaarfait pour un déjeuner dans le parc. J'enfourche donc mon fidèle destrier roulant, pourvu depuis peu d'un petit panier à l'avant (son petit cadeau de rentrée) et file vers le parc situé à 5mn du bureau.
Là, bonheur et ravissement, je transvase tranquillement le contenu de mes tuperwares vers mon estomac et enchaîne avec un peu de lecture en tentant de déblafardiser mes mollets. Une petite heure plus tard, détendue et de bonne humeur, j'empile vite fait mes boîtes dans le panier ainsi que les 2 yaourts que j'avais pas mangés, et reprends le chemin du boulot.

Or sur le chemin du retour, à un endroit la piste cyclable passe de la route au trottoir et le "bateau" n'est pas très bien fait. J'y passe tous les jours et mon vélo et moi connaissons bien la petite secousse que ça provoque.
Mais aujourd'hui, par un savant enchaînement de paramètres variés et sans doute très complexes, les yaourts ont été pris d'une envie de liberté et ont tenté le grand saut...

Attention, grand art !
Notons au passage à quel point un cerveau lambda (disons, le mien) peut se révéler hyper réactif, sans toutefois se montrer d'une quelconque utilité...

Je franchissais donc cette limite route/trottoir lorsqu'au moment où je lève mon popotin de la selle (d'un geste plein de grâce et de fluidité), je vois les deux yaourts s'envoler au-dessus du panier. "Misère, me dis-je mais où vont-ils les salopiots (moi qui vous traitais si bien !) ??" Réaction au quart de tour : je freine, sauf qu'un vélo, pas plus qu'une voiture d'ailleurs, ça ne pile pas, aussi je continue d'avancer un peu pendant que les yaourts se dirigent vers moi ("ahhh on m'attaque", s'inquiète monsieur mon cerveau, au lieu de tendre le bras) tout en se détachant l'un de l'autre. Je tends enfin un bras désespéré pour les récupérer, tout en mettant un pied à terre pour m'arrêter plus vite. Les yaourts continuent leur grâcieuse envolée et pendant que j'en attrape un au vol, l'autre à présent totalement autonome poursuit sa route pour s'écraser au sol et exploser à genre 2cm de mon pied en tong. "Ouf, même pas mal" eus-je le temps de penser avant qu'il ne rebondisse et finisse mollement sa course sur le pied en question, non sans avoir tourbillonné et répandu son contenu immaculé a) partout sur la chaussée b) sur le cabas de la dame qui passait innocemment par là c) sur mon pied d) sur mon pantalon.
Réaction de monsieur mon cerveau ? Production massive d'onomatopées mentales signifiant toutes "eh merde". Réaction du cerveau de la brave dame enyaourtée ? Production massive de remontrances sonores du type "non mais ça va pas bien vous ??" qui auraient été plus adaptées si je lui avais moi-même balancé un yaourt à la figure (ce qu'à ce moment précis j'ai bien envie de faire avec le 2e qui a miraculeusement atterri entre mes mains -enfin entre ma main : l'autre freinait-).

Et c'est sous les applaudissement des ouvriers déjeunant à la terrasse voisine que j'ai entrepris d'esponger mon pied et ma jolie chaussure, d'essuyer mon pantalon, de donner une serviette propre à la vilaine brave dame pour son cabas et de ramasser le pot désormais vide et gisant sur le trottoir (ça t'apprendra, sale traître !).

Avec ce qu'il me reste de dignité (peu ; très peu), je remonte en selle et parcours les 20m qui me séparent du bureau. Ce n'est que vers 15h que je me rends compte, en passant devant une porte vitrée, que l'attaque a sévi jusqu'à l'extrême nord de ma personne et que j'ai le visage strié de petites marbrures séchées... charmant...

Qui a dit que les produits laitiers étaient nos amis ???

mercredi 11 juin 2008

Le rendez-vous des filles

En bonne trentenaire célibataire qui se respecte, je ne pouvais pas louper le film Sex And The City ! En véritable fan de la série c'était encore moins permis. C'est donc avec beaucoup d'impatience que j'ai filé au ciné aussitôt après sa sortie.

Alors pour commencer et en guise d'introduction, un petit mot pour ces messieurs :
Tu es un homme, ton âme est esseulée et tu recherches une compagnie féminine que tu ne sais où trouver ? Rends-toi au plus vite dans la salle la plus proche projetant ce film ! Tu y trouveras un large et représentatif échantillon de la population féminine de ta ville, pour ne pas dire TOUTE la population féminine de ta ville rassemblée en ce lieu. Et en plus, pas un seul mâle concurrent à l'horizon. Fonce mon ami, fonce !
(Bon évidemment va falloir te farcir le film... mais on n'a rien sans rien il parait).

Effectivement, à peine le premier orteil posé dans la salle et le décor était planté : voilà donc un film de fille. Que dis-je voilà donc l'essence même du film de fille... Car à par un pauvre misérable qui a dû se faire piéger par sa copine, plus 2 ou 3 malins flairant le bon plan drague, pas un seul gars dans la salle pourtant comble.
Des filles venues seules, des filles en bande, des ados, des adultes,... Tout un panel bruissant et chuchotant. Impressionnant.
Il faut dire que le film, encore plus que la série, ne me semble avoir strictement aucun intérêt pour les hommes, à moins qu'ils n'aient besoin d'un manuel d'introduction aux petits soucis existentiels qui jalonnent la vie d'une femme...

Mais venons-en au fait.
Moi j'étais seule et je comptais bien profiter pleinement de ce petit moment de délectation. J'avais quand même entendu moults critiques négatives et je m'étais même fait railler dans la file d'attente (les gens sont obtus quand même, c'est incroyable!), autant dire que je m'attendais au pire.
Et ce fut effectivement le cas, ils avaient tous raison, le film est pourri.
Sauf que j'ai passé un super moment.

La longueur du film (2h25) laissait présager une intrigue dense. Que nenni, ça ne tient pas la route, c'est beaucoup trop léger. Certains points qui auraient mérités d'être développés sont évacués en 3 secondes alors que d'autres se voient accorder un peu trop d'importance (le cas de Miranda est flagrant : "l'incident" aurait mérité plus de nuances et son entêtement s'étale un peu trop longtemps, au point qu'on finit par s'en moquer). Bref, ils auraient franchement pu peaufiner un peu le scénario !
Les personnages quant à eux (elles), ont un peu évolué, ce qui est bien normal puisqu'il s'est passé plusieurs années depuis la fin du dernier épisode. Mais ça ne justifie pas tout, notamment la raison pour laquelle Samantha se retrouve exilée de l'autre côté du pays ou Miranda devenue si inconsistante. Au niveau des tenues dont tout le monde parle, c'est évidemment une avalanche de fringues de marques et ça ressemble par moments plus à un défilé qu'à un film... Ca commence à faire pas mal de petits couacs qui grippent la mécanique...

Pourtant, malgré tout on s'y retrouve. On replonge dans l'ambiance en un instant, on se remémore des souvenirs, et l'identification fonctionne toujours autant (à l'une, à l'autre ou aux quatre en même temps). Comme c'était le cas avec la série, c'est un film qui fait du bien, léger, et dont les thèmes universels nous touchent toutes.
J'attends maintenant le DVD pour mettre la touche finale à ma collection.

En conclusion, un film pas terrible mais à fort potentiel revigorant, à résever toutefois aux fans inconditionnelles dela série : pour un spectateur lambda ça n'a aucun intérêt et il ne faut surtout pas découvrir la série en commençant pas le film !

Sex and the City, le film (Sex And The City, The Movie) de Michael Patrick King, 2008, avec Sarah Jessica Parker, Kim Cattrall, Cynthia Nixon, Kristin Davis

Ma note : **

Mon barème :
O à éviter / * décevant / ** plaisant / *** très bon / **** à ne pas louper !

jeudi 5 juin 2008

L'accroche du jour (vol.2)

Après une première accroche affligeante de banalité (ici), passons à une toute autre méthode...
Laissez-moi vous présenter Bob(*), 40ans, qui a l'air de bien aimer la couleur mais qui n'est pas encore tout à fait au point au niveau de la syntaxe...
J'imagine que c'est de l'humour, encore qu'il faut s'attendre à tout ! Enfin, celui-ci aura au moins eu le mérite d'avoir fait preuve d'un minimum d'originalité...
Je vous laisse découvrir cette merveille....

enchanté moi c *Bob* pas mal ta photo ( y'a mieux mais bon rare sont les canons en alsace surtout quant elle ont 40ans) j'aime pas le ciné je prefere wisky coca a la biere desolé normal j'suis un epicurien a oui meeerde j'ai 40 ans voila c dit bonne rencontres et qui sait !!!!! ( te gene pas pour me repondre) bisesssss

Pour situer le contexte : dans mon profil parmi les choses que j'aime figurent entre autre le ciné et la bière, ce qui fait que d'après ce cher Bob, non seulement je suis plutôt moche mais en plus j'ai des gouts de merde...
Heureusement que le petit smiley est là pour me rappeler que tout ça c'est pour de rire ! (ahlala ce Bob, lui au moins il sait parler au femmes...)

Au risque de me répéter... Et dire qu'ils paient pour ça !!!


(*) Dans le souci de préserver un minimum d'anonymat, les noms des expéditeurs ont bien entendu été changés, et les messages amputés des éléments pouvant permettre de les identifier (ou moi-même) sur le site en question ; les messages ne sont donc pas à 100% authentiques (mais l'essentiel y est...)

mardi 3 juin 2008

"Colore... le monde (sans feutres sans épreuves ni bombes)"

Alors voilà, les prix de l'immobilier étant ce qu'ils sont (et mon salaire étant ce qu'il est aussi), j'ai décidé de ne pas faire la fine bouche sur l'état d'étanchéité du toit qui couvre ma tête. Après tout, la récupération de l'eau de pluie c'est écologique et prendre une douche en pleine nuit dans son lit ça fait gagner du temps sur les préparatifs du matin... [voyez comme je m'applique à garder un optimisme à tout épreuve, même lorsqu'il y a trois nuits ma baignoire à commencé à gargouiller et refouler de l'eau bizarrement maronnasse par le goulot... au moins c'est resté dans la baignoire et ça n'a pas fini sur ma tronche, merci bien !]

Bref, j'ai décidé de rester chez moi pour encore un p'ti bout de temps. Or ce chez moi est pour ainsi dire mon premier home souite home, meublé à l'origine avec mon modeste premier salaire et quasiment pas amélioré depuis. J'avais donc encore plein de meubles de récup (Emmaüs, mon meilleur ami !) et des trucs premier prix en plastoc de chez mon autre meilleur ami suédois. Il faut dire que d'abord j'avais pas trop de sous pour renouveler tout ça et ensuite je pensais que dans un futur plutôt plus que moins proche j'allais migrer vers un home souite home biplace avec l'ex et que du coup on meublerait ensemble notre futur intérieur harmonieux.

Aujourd'hui j'ai envie de me sentir bien chez moi et de faire de cet appart non plus un lieu de transition mais bel et bien ma maison à moi (et rien qu'à moi, na!). J'ai donc filé retrouver mon suédois préféré et j'ai mis les sous du déménagement dans de belles choses colorées. Voici donc un aperçu des nouvelles couleurs de mon salon et de ma chambre.

(au programme : des rideaux moulticolores, des pitis tapis assortis, une armoire et une commode stickerisées)

Et pour vous faire baver, voici l'une des raisons pour laquelle je suis in love de mon appart : voici une vue depuis ma fenêtre... eh ouais... Je suis en plein centre ville...