vendredi 28 novembre 2008

How to meet a PCEP

Eh oui bonne question n’est-il pas ? D’où diable est-il sorti, ce cher homme ?
Non-non, point d’énième rencard foireux en ligne, ça vous l’aurez compris. Pas non plus de charmant conducteur de tram ou de bel enquêteur tout de bleu et kaki, non rien de tout ça. Simplement une banale rencontre lors d’une soirée d’amis communs.

LE truc que je pensais qui ne pourrait jamais m’arriver. Parce que ce qu'il faut savoir (ou pas en fait) en ce qui me concerne, c’est qu’en société je suis un peu une tortue. Quand je ne connais pas les gens, je ne suis pas à l’aise et quand je suis pas à l’aise je me mets en mode observation et j’en pipe rarement une. Sauf si on vient vers moi et qu’on engage la conversation, je suis pas autiste non plus. Bref, c’est pas le moyen idéal pour rencontrer quelqu’un et faire une bonne première impression, vous en conviendrez.

Sauf que ce soir-là, je ne sais pas par quelle alchimie étrange, j’étais bien. Détendue et à l’aise, je n’ai pas eu besoin d’attendre que quelqu’un vienne vers moi pour trouver ma place et parler aux gens. Quelques doses de punch plus tard, j’avais repéré et isolé, sans faire vraiment exprès en plus, le seul célibataire de la pièce. Et voilà l’affaire sur les rails.
Il fut dit par la suite que mes remarques fort spirituelles et décalées (un peu mon n’veu qu’elles devaient être décalées : le punch ça décale...), l’ont complètement séduit. Il fut dit également par la suite que son côté charmeur, son humour à peu près aussi naze que le mien et son sourire à faire fondre la calotte glaciaire m’ont fait craquer.

A la fin de la soirée, j’imagine que plus personne ne devait marcher bien droit, et lui devait repartir dans son lointain chezlui le lendemain. Devant la situation complètement désespérée (si-si, désespérée… après des litres, souvent on en fait des tonnes, hein…) je me suis surprise moi-même, ainsi que toute l’assemblée encore présente, en lui proposant un dernier verre, chez moi.
Hem. Comment dire… Sans vouloir passer pour la prude de service, il se trouve que je ne fais JAMAIS ce genre de choses. Qu’en règle générale j’ai besoin de temps pour évaluer la personne que j’ai en face de moi, pour savoir si elle vaut la peine que je m'en donne (de la peine). Généralement aussi ça me permet d’écarter les plans d’un soir, qui ne m’intéressent pas vraiment. Et voilà que je m’entends inviter chez moi, à 2h du mat, un gars que je connais depuis 5-6h…
Bien, voilà qui est fait, on fait de nouvelles expériences à tout âge n’est-ce pas.

S'en suivit un mal de crâne carabiné le lendemain et un retour à la terre (à peu près) ferme très embrumé, avec un n° de téléphone sur mon bureau. Il fut également dit par la suite que si je n’avais pas proposé ce dernier verre, il n’est pas certain que nos chemins se fussent recroisés.
Comme quoi, les principes c’est juste fait pour être bouleversés de temps en temps n'est-ce pas...

3 commentaires:

Fyfe a dit…

Des circonstances exceptionnelles, une audace exceptionnel, pour un homme et une histoire exceptionnels ? ;)
Très jolie rencontre en tout cas !

Anonyme a dit…

n'st-ce pas.....

cerolinet--blog[at]yahoo.fr a dit…

- Fyfe, je n'ai pas encore fini la phase test, je ne peux donc pas me prononcer sur l'exceptionellitude de ces deux derniers paramètres...

- Mady, comme quoi il faut toujours garder cette capacité à être surpris... même par soi-même ;o)