vendredi 12 décembre 2008

De la cohabitation homo-féline

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais il se trouve que j’ai un chat.
Et que c’est d’ailleurs l’un des éléments qui complique légèrement les relations à distance. Car si un chat peut rester plus facilement seul qu’un chien, je ne me vois pas pour autant laisser minette toute seule du vendredi soir au lundi matin. Et la mettre en pension chez môman tous les 15j c’est un peu compliqué aussi. Du coup ben faut s’organiser un peu différemment, faut planifier. Faut avoir des amis et une famille cool, surtout.
Heureusement pour moi, j’ai tout ça, donc pas trop de souci du côté des allers-retours.

Par contre si je peux m’assurer de la bonne gestion de l’emploi du temps de mon chat, il y a un domaine dans lequel je ne peux pas grand chose, c’est la bonne entente entre mon PCEP et elle… Et au vu des diverses expériences racontées par les copines pourvue de cet élément félin perturbateur, c’était pas gagné-gagné.

Déjà, il faut commencer par combattre le stéréotype de la vieille fille au chat.
Hem... Non mon chat n’est pas un enfant de substitution ; non, mon chat n’a pas pour vocation de combler un manque affectif (d’ailleurs j’étais en couple quand je l’ai adoptée, et à l’époque ce n’était pas « notre » chat mais bien le mien) ; mon chat c’est simplement mon chat, que j’adore, mais qui reste un chat et qui garde sa place. Par contre, si on s’avisait de me demander de choisir entre un PCEP et mon chat, sans hésiter et sans regret je choisirais le chat (sérieusement, qui peut poser ce genre de question ??? et qu’on ne me réponde pas un allergique, parce que l’ex était allergique aux chats et que ça s’est très bien passé).

Bref, une fois passés les stéréotypes, il faut passer les barrières psychologiques de ceux qui n’ont jamais eu d’animal domestique. Entre autre, avec un chat noir à la maison, faut pas être trop à cheval sur la nickelitude de l’appart… et sur celle de ses fringues (bah oué ça s’infiltre partout ces saletés de poils, y compris dans le lave-linge…). Faut évidemment pas non plus être trop superstitieux, ça va sans dire. Et accessoirement, faut réussir à faire entrer dans le crâne de certaines personnes que non, un chat ce n’est pas sale. Ce n’est pas pour autant qu’elle a le droit de monter sur la table, mais elle n’est pas sale.

Ensuite, il faut que le nouvel arrivant accepte les règles de fonctionnement et d’éducation de mon animal. Genre oui elle a accès à la chambre et même elle a le droit de dormir sur le lit, si c’est dans un coin et qu’elle ne s'incruste pas (et là intervient l'éducation). Et non ça ne va pas changer parce que tu es là mon chéri (puisque précisément, le chat n'avait pas pour vocation de remplacer un éventuel compagnon).

Dernier point, et pas des moindres, il faut aussi que ces deux-là s’entendent bien, et que le chat ne fasse pas des crises de jalousie. Alors sur ce point-là je crois que ça se passe bien. Mon chat a tout de suite adopté le PCEP. Pour autant c’est pas non plus complètement évident. Il fait partie de la catégorie « n’a jamais eu d’animal » et j’ai l’impression qu’il a un peu du mal à gérer l’omniprésence du chat (je dis omniprésence parce qu’elle ne quitte pas l’appart, pas parce qu’elle passe son temps sur mes genoux, hein !) et de ce que ça implique. Je ne sais pas s’il conçoit très bien que c’est un être vivant qui a besoin d’attention et de soin, et pas un tableau qu’on regarde ou pas pendant quelques minutes par jour. Que certes elle a tenté les caprices les premiers jours, mais que la plupart du temps quand elle réclame de l’attention c’est pas juste pour l’embêter.

Bref, ya encore du boulot dans ce domaine...
Et là je commence à imaginer la galère que ce doit être avec des éléments perturbateurs humains, autrement plus envahissants, de type enfants (ou mère pour quelques spécimens gâtés par la nature)...

4 commentaires:

Fyfe a dit…

Le chat, je vois ça comme un adorable boulet qui compense sa chiantitude (interdiction de partir en ouikend improvisé, semage de pwals, faisage de griffes sur canapé) par une étonnante capacité à être cro cro mignon et à apaiser avec des ronrons.

Un peu comme un homme en fait. (naaaaan, je blague)

Anonyme a dit…

Mon cas est désespéré : 4 chats et deux enfants !?!

Anonyme a dit…

Ca me fait marrer, ça me rappelle le temps ou j'avais un chat et qu'il sautait sur mon lit et bouffait les pieds de mes copines (car généralement elles avaient les jambes en l'air à ce moment là...)

cerolinet--blog[at]yahoo.fr a dit…

- Fyfe,
Héhé c'est clair, le Chat Potté c'est un vrai p'ti joueur à côté de ma boule de poils...

- La JD,
Oh ben non ! J'espère tout de même qu'il existe des spécimens masculins suffisamment sereins pour s'intégrer dans ta smala ! :o)
En tout cas tu dois avoir de sacrés talents d'organisation pour faire tourner tout ce p'ti monde !

- Denis,
Héhéhé, elle ne le fait plus mais quand elle était petite elle sautait sur tout ce qui avait le malheur de dépasser du lit... Il y a eu des scènes cocasses ;o)))