mercredi 30 juillet 2008

Détente estivale

L'été a ceci d'agréable qu'il incite plus souvent à s'accorder de petits plaisirs qui sortent du train train habituel.
Après avoir fait fumer ma carte bleue pendant les soldes (j'ai garni mon armoire pour l'année !), je suis tombée sur un billet spécial Manga chez Madame Happy Few. Évidemment, ça m'a donné envie.

Je ne lis pas tellement de mangas d'habitude, en grande partie parce que je ne sais jamais quoi choisir et que depuis que mon spécialiste BD à domicile n'est plus là, je n'ai pas tellement eu envie d'aller quérir le conseil d'un autre. Mais quand le conseil vient à moi grâce à la grande magie du net, je ne peux que céder.
Me voilà donc rendue chez mon libraire le moins favori, mais qui reste le seul en ville à appliquer les -5% sur les livres (et qui malgré l'antipathie de la plupart du personnel, a tout de même le mérite d'être indépendant). Et je suis repartie avec sous le bras les premiers volumes de Jin.

Jin, c'est typiquement le genre de lecture vers laquelle je ne me serais jamais tournée de ma propre initiative. La couverture laisse imaginer une banale histoire d'amour à l'eau de rose, rien de bien palpitant. Mais j'aurais eu grand tort de m'en priver !

Jin Minataka est neurochirurgien. Il travaille dans un hôpital de Tokyo à la pointe de la technologie, du moins jusqu'au jour où il retire à un patient une étrange tumeur au cerveau en forme de foetus. Il se retrouve alors mystérieusement propulsé une bonne centaine d'années en arrière, lorsque la médecine occidentale n'en était qu'à ses balbutiements. En bon médecin qui se respecte, il ne peut évidemment résister à utiliser ses connaissances modernes pour sauver des vies, quitte à risquer de modifier le cours de l'Histoire.
Nous le suivons alors au fil des volumes, aux prises avec toutes sortes de maladies, fatales à l'époque, qu'il combat avec l'aide de Saki, la jeune femme dévouée qui l'assiste.

Toute mon âme de midinette est en émoi devant les exploits de ce beau médecin si modeste et généreux, et devant la pudeur de sa relation avec Saki (ces deux-là finiront-ils ensemble ?). Mon âme d'adulte assoiffée de culture n'est quant à elle pas en reste, puisque les interventions de Jin sont manifestement très bien documentées. Le récit est d'ailleurs jalonné de références historiques et la représentation de la ville d'Edo (le Tokyo de 1830) est particulièrement instructive et dépaysante.

Cette série est un vrai petit régal estival, aussi doux qu'un sorbet à la framboise, aussi passionnant qu'un bon polar. Je ne saurais que trop vous recommander chaudement cette petite parenthèse de légèreté.

Ici le billet de Fashion Victim, dont je loue une fois de plus les bons conseils.

Jin de Motoka Murakami. 5 tomes parus à ce jour, le 6e sortira fin août - je ne sais pas combien la série en comptera-.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ravie de voir ce bel enthousiasme! :))

cerolinet--blog[at]yahoo.fr a dit…

Fashion,
Merci pour tes bons conseils ! En même temps c'est malin parce que j'ai fini le 5e volume et que maintenant il va falloir que j'attende un mois avant d'avoir la suiiiiite !!!