lundi 28 avril 2008

But then "pop" goes my heart...

Dimanche soir, devant la nullité des programmes télé (il y avait bien Sept ans au Tibet sur la TNT, mais j'étais pas en conditions) et une grosse envie de soirée pelotonnage sous la couette, j'ai nourri mon lecteur DVD avec Le Come-Back.

Je l'avais loupé, à mon grand regret, à sa sortie en salles et je mettais de grands espoirs dans cette petite comédie romantique, que j'imaginais dans la juste lignée de Coup de Foudre à Notting Hill ou Love Actually. Sachant que Hugh Grant est en général une valeur sûre, j'avais pas trop de chances de me tromper.

Alex Fletcher est l'un des deux membres du célèbre groupe PoP, idole des années 80. Après leur séparation, pendant que l'un devient une superstar en solo, l'autre (Alex - Hugh Grant) continue péniblement à entretenir sa gloire passée en ressassant ses vieux tubes devant des fans vieillissantes. Le fond du gouffre presque atteint, il rencontre Sophie (Drew Barrymore) avec qui il va tenter de retrouver la gloire en écrivant en quelques jours un tube pour une jeune idole moderne.
Leur parcours sera semé d'embûches, de désillusions et de remise en question, mais la vie sur grand écran est rose bonbon et ils finiront par trouver amour, gloire et prospérité (la beauté, ils l'avaient dès le départ...) dans les bras l'un de l'autre.

Bien que nettement moins bon que ses congénères sus-cités, cette petite guimauve rose n'en est pas moins plaisante. Elle a notamment l'avantage de montrer Hugh Grant sous un jour un peu (très peu) différent pusque cette fois-ci il chante (oui-oui pour de vrai : c'est lui sur la bande son). Et plutôt pas mal d'ailleurs. A part ça, le scénario est vraiment léger (la scène finale du concert est un peu trop cousue de fil blanc à mon goût) et le film franchement fleur bleue. Mais les dialogues sont percutants et le jeu des acteurs (en particulier les deux principaux, mais pas que) rafraichissant.
L'intérêt du film (outre le génial clip de la chanson "PoP!" qui fait l'ouverture du film) repose d'ailleurs tout entier sur le charme de Hugh Grant et son sourire ravageur. C'est peu, mais c'est suffisant !
Le Come Back (Music and Lyrics) de Marc Lauwrence, 2007, avec Hugh Grant et Drew Barrymore.

Ma note : **

Mon barème :
O => à éviter
* => décevant
** => plaisant
*** => très bon
**** => à ne pas louper !


jeudi 24 avril 2008

Pensées de cendrier

Depuis que j'ai changé de boulot, il y a environ 6 mois, j'ai abandonné le cocon douillet du balcon fumeurs entre collègues sympas pour l'hostilité d'un trottoir entourée d'inconnus. Qu'à cela ne tienne, je pensais que la pause cigarette, sur trottoir ou ailleurs, me permettrait rapidement de faire connaissance avec de nouveaux gens. Fumer est souvent un atout social après tout, tout le monde le dit...
Sauf que.

Comme je suis la seule fumeuse de la boîte -incroyable, hein !- (enfin si l'on omet le grand patron, dont le bureau n'est visiblement ni un lieu public ni une partie de l'entreprise, à moins qu'il se situe en territoire international), je me retrouve toute seule sur ce trottoir, souvent rejointe par les autres drogués de l'immeuble.

Or, jusqu'ici, soit ils sortaient en meute et m'ignoraient superbement, soit ils étaient seuls et entendaient visiblement le rester. A quelques exception près, je n'ai donc eu quasiment aucun contact avec mes congénères (et vlan dans les dents pour l'idée de convivialité du trottoir par -5° ou celle de tête-à-tête romantique autour du cendrier...) et j'ai fini par me résigner à ce petit moment de solitude régulier.
Jusqu'à ce matin.

Ce matin j'ai croisé deux habitués du snobage ; ils m'ont saluée avec tellement de chaleur que je me suis demandé si finalement ma jupe n'était pas un poil trop courte. Dans la mesure où je portais un jean je supose que non.
Ce midi, la ptite jeunette du 2e qui d'ordinaire grelote dans son coin, me lance un radieux "Comment ça va aujourd'hui ?" et enchaîne avec enthousiasme sur nos plans respectifs du week-end.
Cet après-midi, le solitaire bizarre (celui que des fois je suis bien contente qu'il ne parle pas, limite il me fait peur) répond à mon bonjour par un grand sourire et, désignant le ciel d'un signe du menton ajoute "C'est agréable, hein !"

C'est là que ça a fait tilt. Le soleil, le ciel bleu, la presque chaleur...
Une jolie météo et tout le monde lève le nez au lieu de regarder ses pieds !
Et je confirme : c'est agréable !

mardi 22 avril 2008

Etat des lieux

Quand, à 30 ans moins le quart, je me suis retrouvée projetée d'un retentissant coup de pied au cul (je vous raconterai un jour... peut-être) dans le monde du célibat, je me suis tout d'abord dit (après avoir épuisé mon stock de rites vaudou et invoqué tous les démons vengeurs, ça va de soi) : "A la bonne heure, Liberté chérie me revoilà !!" Quelques mois plus tard, à 30 ans et quart, je me rends compte que le monde du célibat d'aujourd'hui n'a plus grand chose à voir avec celui de mes 25 ans... Vous reprendrez bien une petite dose de coup de vieux, ma chère !

A 25 ans, les 3/4 de mes amis faisaient partie de ce même monde, ce qui outre le fait de grandement faciliter les rencontres, avait l'énorme avantage de permettre de se sentir moins seule et de passer des soirées à se raconter nos plans foireux en se tordant de rire.
Aujourd'hui, mes plans foireux me font moins rire, rapport sans doute au fait qu'il ne reste plus grand monde pour en rire avec moi, voire même en parler sans que j'aie l'air de débarquer d'une autre planète.

Il faut bien se rendre à l'évidence, finies et bien finies les pyjama parties autour d'une bouteille de sangria, mes copines ont à présent un mari et des couches au bout de chaque bras. Ainsi va la vie, tout du moins certaines d'entre elles...
Entendons-nous bien, c'est pas que c'est moins bien de parler areuh-areuh et de regarder pousser les bambinos, mais c'est différent. Et ça me donne comme l'étrange impression d'avoir été en hibernation pendant les 5 années qu'a duré l'illusion avec celui-que-je-nommerai-désormais Valdemort (hem... oui... humour pourri, va falloir vous y faire !).

Du coup je me sens un peu déphasée et légèrement à la ramasse en termes de codes, attitudes et autres protocoles célibattants. Alors comme c'est un peu moins évident de rencontrer de l'homme, du vrai, dans la real life, je me suis inscrite sur un site de rencontres (oui-oui, vous savez lequel), sur plusieurs même (autant mettre toutes les chances de son côté, non ?).

Et comme en parler avec mes copines c'est plus tellement pareil, ben je vais en parler ici. Alors voilà, nouveau départ, nouveau thème, nouveau blog et nouvelle vie, c'est par ici que ça se passe.
Evidemment, et ceux qui me connaissent ne seront pas surpris, on n'est jamais à l'abri d'une petite digression...